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SALAMANDRAGORE

24 février 2012

MES MOTS MES MAUX MEMO

Ecrire et chanter les mots de mes souffrances et de mes aspirations intérieures fût une délivrance et une soupape indispensables jusqu'au moment où j'ai pu concrétiser certains de mes rêves. Depuis quelques années déjà, plus stable, plus serein, je cherche à trouver les mots sans les maux, mais il s'avère que la voie serait plutôt à la voix.

1988

NOUVELLES DU FUTUR

1993

L'HEURE BLEUE

1996

LE SAIGNEUR

1997

SALAMANDRAGORE

1999

DECORUM

2004

AFAGA

2007

LE SABLIER D'ECUME

2009

WHERE DO WE GO FROM HERE

 

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24 février 2012

DELANY Samuel R.

Biographie

  (Etats-Unis, 1942)

Né à Harlem, c'est un des très rares auteurs noirs de SF — et le contraste Blanc-Noir est omniprésent dans son œuvre, symbole d'opposition et de haine, mais aussi de complémentarité et d'amour... Son œuvre est d'ailleurs un feu d'artifice constant depuis le titre du premier roman, écrit à moins de vingt ans, Les joyaux d'Aptor (The jewels of Aptor, 1962)... Cette richesse est-elle intellectuelle ? Certes, si les premiers romans utilisent les conventions quasi féeriques du genre, les suivants reposent sur de solides connaissances scientifiques. Mais ce sont plutôt des archétypes qui fournissent la structure vitale : arcanes du tarot dans Nova (Nova, 1968), personnages mythologiques dans L'intersection Einstein (The Einstein Intersection, 1967)... C'est que Delany se méfie de la conceptualisation : il a consacré tout un roman, Babel 17 (Babel 17, 1966) à montrer que toute langue non seulement trahit la réalité, mais en fausse la perception. C'est pourquoi ses personnages se fient plus aux gestes qu'aux paroles de leurs interlocuteurs pour les percer à jour ; et, de même, le lecteur est invité à atteindre, à travers les impressions sensorielles et par-delà les mots, des vérités transcendantales qu'ils ne peuvent exprimer.

C'est ce qui fait le charme original d'une œuvre que Delany qualifie, plutôt que de science-fiction, de speculative-fiction, terme qu'il utilise pour définir les quatre anthologies Quark (1970-1971) qu'il a publiées avec son ex-femme, la poétesse Marilyn Hacker. Mais c'est aussi ce qui en fait parfois la difficulté d'accès... (Source : http://www.noosfere.org)


- Babel 17(Babel 17, 1966)

- L'Intersection Einstein (The Einstein Intersection, 1967) Avis


24 février 2012

L'INTERSECTION EINSTEIN

1967  - Samuel R. DELANY

united_states_of_america_a_01 (Etats-Unis, 1942)  

Titre original : "The Einstein Intersection

OPTA, coll. anti-mondes n° 32 - 224 pages - 1977

Traduction : Jacques Polanis

Illustration : Didier Gaillard

     

      

             Le Mythe d'Orphée

 

 


L'histoire : Notre univers a été traversé par un autre univers qui n'obéit à aucune des lois scientifiques que nous connaissons. L'humanité est divisée nettement, en masculin, féminin et anormal. Lo Lobey, Orphée de ce futur où l'impossible se fond dans le réel, entreprend une descente aux enfers. Les êtres qu'il rencontrera viennent d'ailleurs, de l'Enfer Chrétien ou de cet autre univers qui recoupe notre plan de réalité. Ils apparaissent comme la Mort ou l'Amour, et ils semblent avoir arraché à notre passé des lambeaux de poésie et des échardes de violence, et tous, bien sûr, protègent la nouvelle Eurydice.

L'avis :  Nous voici dans les bras d'Orphée. Là, mon inculture classique est à son summum ! Mais, une fois encore ce n'est pas vraiment un problème, on peut se laisser emporter par la poésie de Delany sans trop se préoccuper du sens de tout cela. J'aime bien. Je suis certainement passé à côté d'un tas de références, mais l'ambiance du roman m'a plu. Deux regrets, que l'auteur n'ait pas pris le risque du poème en prose et, plus gênant, la distance qui s'installe progressivement entre le lecteur et les personnages. Bonne Traduction. A lire (avec plus de clés). J (février 2012).

23 février 2012

HEINLEIN Robert A.

Biographie

  (Etats-Unis, 1907-1988)

Robert Heinlein est né à Butler (Missouri) d'une famille immigrée depuis le xviiie siècle. Diplômé de l'Académie navale d'Annapolis (1929), il servit dans la marine de guerre ; en 1934, la tuberculose l'obligea à quitter le service actif. Ce fut une crise très dure, qui mit sa vie en péril et dont il sortit d'autant plus lentement que l'économie en pleine dépression ne lui offrait pas de débouché stable. Sa carrière littéraire, commencée tardivement (1939), fut sa chance : il eut tout de suite du succès avec son "Histoire du Futur"  (contant l'histoire de l'humanité de 1950 à 2600) et devînt l'un des auteurs les plus importants (et controversés) de l'âge d'or de la SF. Il fut un écrivain de science-fiction engagé (réactionnaire ?), dont l'influence sur l'imaginaire nucléaire et spatial américain a marqué l'histoire technique de la seconde moitié du 20è siècle. Il reçoit quatre fois le prix HUGO du meilleur roman.

 

  - Une porte sur l'Eté (The Door into Summer, 1956) Avis

 - Route de la Gloire (Glory Road, 1963)


22 février 2012

UNE PORTE SUR L'ETE

1956  -  Robert A. HEINLEINhttp://images.noosfere.org/couv/r/rencontre08.jpg

united_states_of_america_a_01 (Etats-Unis, 1907-1988)                                                                         

Titre original : "The Door into Summer" 

RENCONTRE - coll. Chefs-d'oeuvre de la SF, n° 8 - 306 pages - 1970

Traduction : Régine Vivier

 

 

 

L'histoire :    Il est le meilleur ingénieur de son temps. Il a inventé le robot à tout faire et créé l'usine qui le construit. Mais le voilà dépossédé de tout par la trahison de son meilleur ami et de la femme qu'il aimait. Il s'enfuit dans l'avenir au moyen du long sommeil. Avec pour seul compagnon Petronius le Sage, le chat qui sait qu'en faisant le tour de la maison, il trouvera, en plein hiver, une Porte qui ouvre sur l'été.

L'avis :  L'année dernière j'avais plutôt apprécié "Route de la gloire", pochade sympatoche d'un "héros" de fantasy pas comme les autres. Nous avons ici son pendant SF. Une intrigue toute "dickienne" au départ, très années 50, le gars qui se fait doubler par sa fiancée et son meilleur ami qui s'en débarrassent en l'endormant pour un long moment. S'ensuivent une jolie acrobatie spatio-temporelle et un portrait de chat sans doute unique dans les annales de la SF. Un roman agréable, bien construit, bien raconté. sans doute un tantinet trop light. Mais ce qui m'a fortement déplu, c'est le racisme latent de l'auteur, tellement intégré qu'il en paraît presque naturel. Juste 2 ou 3 expressions lancées sans y penser, symbole d'une époque mais que je ne retrouve ni chez Sturgeon, ni chez Matheson, auteurs phares des fifties (et plus jeunes, il est vrai). Bonne traduction.J (janvier 2012).

 

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21 février 2012

KILWORTH Garry

  Biographie

(Royaume-Uni, 1941)

Né en 1941 à York, Angleterre, il a passé son enfance à voyager avec ses parents car son père était membre de la Royal Air Force. Son séjour préféré a été en Aden (à présent le Yémen) où il a vécu des moments dignes de Kim de Kipling. A l’âge de 15 ans, il avait été dans 22 écoles différentes et était sur le point de rentrer dans une nouvelle créée pour les jeunes souhaitant intégrer la Royal Air Force. Il a passé 17 ans dans la RAF avant de travailler pour Cable and Wireless. Durant tout ce temps, il n’a jamais cessé d’écrire mais c’est seulement sa nouvelle Let’s Go to Golgotha, primée par Gollancz et le Sunday Times qui lui apporta le succès. Se sentant toujours peu éduqué, il repris le chemin de l’université et obtint une maîtrise d’anglais au King’s College de Londres.
A l’âge de 35 ans, son premier roman fut enfin publié. Depuis, il a écrit pas loin de 120 nouvelles et 70 romans, ainsi que des novellisations de films (Highlander), touchant à tous les genres : fantasy, science-fiction, romans historiques, fiction, … Il a remporté le British Science Fiction Award (1993) et le World Fantasy Award pour sa nouvelle The Ragthorn écrite en collaboration avec Robert Holdstock.(Source : www.elbakin.net)


- La Compagnie des Fées (A Midsummer's Nightmare, 1996) Avis

 

21 février 2012

LA COMPAGNIE DES FEES

1996  -  Garry KILWORTH

terrbrume259-2005

  (Royaume-Uni, 1941) 

Titre original : "A Midsummer's Nightmare"

TERRE DE BRUME, coll. Poussière d'Etoiles n° (3)

288 pages - 2005

Traduction :  François TRUCHAUD

Illustration :  Eric SCALA

 

            

  Le Songe d'une Nuit d'Eté

 

L'Histoire :   Réduite à peau de chagrin par le développement urbain et le tourisme, la forêt de Sherwood — résidence ancestrale de la cour d'Obéron et de Titania, souverains des elfes et des fées —  ne peut plus dissimuler le Petit Peuple aux yeux des mortels, ni préserver sa magie. Le temps est venu de se remettre en route. Initiée aux joies de la conduite par Sid, un jeune mécanicien capturé par les fées, la reine Titania va prendre la tête de, l'improbable troupe au volant d'un vieux bus pourri, la veille de la Saint-Jean. Direction : la Nouvelle forêt, où tous espèrent régénérer leurs pouvoirs.

L'Avis :  N'ayant jamais lu Shakespeare, je me demandais en ouvrant ce bouquin si j'arriverai à suivre les périgrinations de Titania, Obéron et consorts en transit dans le Sud de l'Angleterre. Eh bien oui, Killworth mélange les personnages, réels et imaginaires, les genres, fantasy et SF, rajoute une large pincée d'humour, un brin de sentiments et une cuillérée de suspense, tout ça dans un monde contemporain hyper-réaliste et le tour est joué. Ça prend. Lecture très agréable, rapide. Un très bon moment.Excellente traduction. A lire. J (janvier 2012).

 

19 février 2012

LE SABLIER D'ECUME

« Tu vis des rêves que la mer exhume. Tu vis du sable, des pierres, des larmes d’écume. Des rouleaux de cuir en eaux tannés par le vent. Tu vis de ce que l’océan donne et prend. » Proverbe Joëlien. XXIème siècle.

 

Lieu de lune, jeu de lyre

Lieu d’invisibles dunes aux masques de roches

J’hallucine des rires
L’océan est tout proche

 

Je vais vivant au son du vent qui passe

Me nourrissant des rêves que la mer exhume

Le temps est une impasse

 

Seul l’océan me donne et me prend

Seul l’océan a encore le temps
Mer, libère le sablier du vent

Je viens du pays des brumes et des ombres

Né d’une étoile ou bien d’un autre monde

Je viens d’un âge et d’un rêve moins sombres

 

Seul l’océan me donne et me prend

Seul l’océan entonne le chant

Un chant qui durerait mille et mille fois mille ans

 

On dit que chaque homme est une île

Aussi faut-il

Qu’il s’imagine un pont

Je dis que chaque homme est une illusion…

Humant l’heure de la mer

Le sablier s’éveille

Ses grains d’ambre et de terre

Ont des couleurs de sel

 

Seul l’océan me donne et me prend

Seul l’océan a encore le temps

Sans l’océan, pas d’hommes ni de ponts

O mer, ton odyssée emplit peu à peu l’horizon

 

Seul l’océan me donne et me prend

Seul l’océan entonne le chant

Seul l’océan me donne, seul l’océan m’ apprend

Un chant qui durerait mille et mille fois mille ans

 

Jeu de lune, lieu de lyre

Lieu d’invisibles dunes

Nous voulions te l’offrir

Ce sablier d’écume

 

Le sablier d’écume.

 

 

Ecrit en juin 2007.

18 février 2012

KUSHNER Ellen

  Biographie

 united_states_of_america_a_01 (Etats-Unis, 1955)

Romancière new-yorkaise, Ellen Kushner est née à Cleveland, dans l’Ohio. Passionnée par l’histoire médiévale et les traditions, elle a dirigé une collection de fantasy avant de se lancer dans l’écriture. Auteur du splendide Thomas le Rimeur (World fantasy & Mythopoeic Awards 1991), elle est la cofondatrice de l’Interstitial Art Foundation et anime également Sound & Spirit, une émission de radio sur les musiques, traditions et folklores du monde. (Source : http://www.editions-calmann-levy.com)

 

- Thomas le Rimeur (Thomas the rhymer, 1990) Avis

 

18 février 2012

COWPER Richard

  Biographie

 (Grande-Bretagne, 1926 - 2002) 

Richard Cowper est le pseudonyme utilisé par l'écrivain britannique John Middleton Murry Jr. pour son œuvre de science-fiction, constituée d'une douzaine de romans et de quatre recueils de nouvelles, pour la plupart traduits en français.

Il débute comme professeur d'anglais. En 1953, il publie sous le nom de Colin Murry son premier roman, The Golden Valley, qui se situe dans le droit fil de la littérature générale ; suivront Recollections of a Ghost en 1960 et A Path of the Sea en 1961.

Déçu par le succès mitigé que rencontrent ces premières tentatives, il publie alors en 1967 Breakthrought, son premier roman de science-fiction, sous le pseudonyme de Richard Cowper, et enchaîne en 1968 avec Les Cavernes du sommeil (un conte cruel sur les « séductions » de la vie cryogénisée), puis avec Domino (1971). En 1970, il abandonne l'enseignement pour se consacrer entièrement à l'écriture. Clone (1972) est son premier véritable succès, une satire anti-utopique d'inspiration voltairienne qui lui ouvre les portes du marché américain. Avec Deux Univers (1974), à la fois savoureuse parodie des clichés en usage dans la science-fiction et réflexion subversive sur la création littéraire, Richard Cowper renoue avec la veine humoristique.

Mais Richard Cowper va donner ses œuvres majeures en abordant le roman postcataclysmique, un thème typiquement britannique lié à l'insularité : que l'on songe au Dernier Homme de Mary Shelley, à La Guerre des mondes de Wells – que Murry Jr. rencontra lorsqu'il était enfant –, aux Triffides de John Wyndham, au Monde englouti de James Ballard)...(Source : www.universalis.fr)

Ce sera le Crépuscule de Briareus en 1974, les Gardiens (suite de 4 nouvelles) en 1976 et la trilogie de Corlay en 1978, 80 et 81. Tous empreints d'une poésie aussi désanchantée qu'envoûtante...


- Le Crépuscule de Briareus (The Twilight of Briareus, 1974)

- Les Gardiens (The custodians and other stories, 1976) Avis

- La route de Corlay (The road to Corlay, 1978)


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